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Costumes 1900 à 1914 pour la Fête de la Gare

C’était la fête le 14 juin 2014… pour l’anniversaire d’une vieille dame, la gare de Saint-Laurent-sur-Sèvre. Un siècle auparavant le bâtiment voyageur et la ligne de chemin de fer avaient été inaugurés en toute intimité pour cause d'évènements graves : 5 jours avant la déclaration de guerre… et les voyageurs du train inaugural étaient des réservistes…

Pour compenser et éloigner ces mauvais souvenirs, avec un bon esprit d’équipe et une solidarité qui ne s’est jamais démentie durant les 14 mois d’organisation, les Saint-Laurentais ont organisé une superbe fête ; beaucoup d’idées et de réalisations, plein de réunions dans une belle entente ont donné naissance à une très belle fête... façades de la gare pavoisées, carrioles à chevaux, jeux d’époque, locomotives arborant des drapeaux tricolores et les voyageurs de beaux costumes de 1900 à 1914, robes longues, lignes fluides, dentelles partout et chapeaux magnifiques… Très admirées et photographiées, les petites mains étaient récompensées des heures passées dans l’atelier du grenier de la gare pour coudre leurs jolies tenues sous l’égide de dame Catherine qui a montré son grand savoir-faire et une belle imagination… pour la joie des participants et des officiels étonnés de tant de magnificence.

Isabelle de la Gare

 

Fête de la Gare

Costumes 1713 pour la Fête de l'Orme 

... (deux ans avant la mort de Louis XIV). Évidemment, mon corp s'anime avec ardeur et je lui propose de faire son costume, également celui de son mari, également ceux de ses deux meilleurs amis, et le mien pour participer à cette fête.

Ce sera des costumes de gens effectuant des « petits métiers » : une boulangère, une lingère, une chambrière, un cocher et collecteur d’impôts un peu en rapport avec le caractère ou le savoir-faire des personnes qui porteront les costumes. Des couleurs fraîches pour les dames, un costume plus strict pour le collecteur d’impôts, un costume ou plutôt une sorte de livrée pour le cocher avec de charmantes coiffes ou bonnets pour les dames et des chapeaux (tricorne ou à plume) pour les messieurs. Les plis en « tuyaux d’orgue » pour les jupes des dames donnent toujours leur effet d’authenticité, les corps à baleine accentuent le goût de l’époque.

Les festivités sont prévues sur deux jours : vers onze heures le samedi, défilé dans les ruelles pavées du petit village. Puis tout le monde s’installe aux tables disposées sur sa toute petite place pour le déjeuner sous le soleil ardant. Au bout de quelques heures, il fait chaud, très chaud : les corsets se relâchent, les perruques et les vestes tombent, des lunettes de soleil (ultime sacrilège au Dieu Chronos…) apparaissent, ceux qui portent des chapeaux les gardent pour se protéger, une bouteille « prend le frais » dans la fontaine du village. Je me dis qu’il y a trois siècles, les gens qui vivaient là, invités par leur bourgmestre pour fêter la défaite des Français au profit du Duc de Savoie devaient avoir les mêmes gestes (lunettes de soleil mises à part). Ensuite l’orchestre fait danser le tout Gorbio dans leurs costumes d’apparat. Même Monsieur le maire a revêtu « l’habit » du XVIIIe siècle.

Le lendemain, on peut assister à la messe en costume. Les « marquis » et les « duchesses » se sont installées au premier rang. Le peuple sur les rangs suivants. Il y a beaucoup de « paysannes » en jolis bonnets blancs, agrémentés de dentelle. Cela fait vrai, nous avons remonté le temps. Après l’office et un petit apéritif, nous fêtons enfin l’Arbre : quelques discours et une plaque est déposée à son pied indiquant ainsi qu’il est élevé officiellement au grade d’arbre « remarquable », après avoir bien entendu satisfait aux tests d’acceptation à ce titre. L’après-midi est consacrée à la visite guidée où une conférencière nous compte l’histoire du village. Et pour finir un concert de musique baroque a lieu dans l’église.

Sentimental et romanesque souvenir…

Gorbio
L'oiseau vert
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